En général, l'organisation du travail de tous les journalistes professionnels est régie par deux outils légaux : la Convention Collective Nationale de

En général, l’organisation du travail de tous les journalistes professionnels est régie par deux outils légaux : la Convention Collective Nationale de Travail des Journalistes et le statut de journaliste professionnel. Ces deux textes s’appliquent à tous les supports médiatiques : presse écrite, électronique et papier.

Dispositions salariales

La Loi Brachard, inspirée du Rapport Brachard produit en 1935 prévoit l’octroi d’au moins un mois de salaire par année d’ancienneté en cas de licenciement. Il est aussi prévu une clause de cession c’est-à-dire de démission avec les mêmes indemnités. Ce cas se présente si le média change d’actionnaire. Depuis 1974, la loi Cressard donne les mêmes droits aux journalistes pigistes. Ces derniers sont payés au prorata de la longueur des articles. Qu’il soit mensualisé ou pigiste, le journaliste est considéré, selon la loi Cressard, comme un salarié en contrat à durée indéterminée.

Si le journalisme lui apporte l’essentiel de ses revenus, le journaliste a droit à la carte de presse. Cette dernière est octroyée après une année probatoire, par la CCIJP qui rassemble des professionnels élus, des employeurs et des salariés.

Organisations régissant les journalistes professionnels

Prenant en compte la parité et la Convention collective nationale de travail des journalistes, cinq commissions encadrent l’exercice de ce métier.

  • La Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels
  • La Commission arbitrale
  • La Commission des droits d’auteur des journalistes
  • La Commission paritaire des journalistes rémunérés à la pige
  • La Commission paritaire nationale de l’emploi des journalistes