La presse française et mondiale est confrontée à des difficultés allant de la baisse des ventes à la concurrence des nouveaux médias.
Progression des difficultés
Au moins deux points de vue s’expriment : l’un estimant que la presse est entrée dans une phase de crise à cause notamment d’internet. L’autre estimant que l’ensemble des activités du monde moderne ont subi les conséquences de la progression d’internet.
Les tenants de cette thèse rappellent que si le journal français “Le Monde” a ouvert son capital, c’est : d’abord, pour réduire ses pertes. Ensuite, pour financer son développement. Enfin, pour renforcer son indépendance.
Comment survivre en tant que média dans la société contemporaine?
Là aussi le sujet fait débat. Certains estiment que la clé est de proposer du contenu ayant une forte valeur ajoutée. Dans cette optique, il faudrait s’éloigner des comptes-rendus du quotidien. Un autre constat fait bien avant l’analyse des difficultés est la disparition de nombreux journaux. Ainsi, en 1946, il y avait 200 quotidiens en France dont 26 titres à Paris. Il en reste 11. En 1946, il ne reste que 11 titres dans la capitale. Quant aux tirages de la presse nationale, ils ont été divisés par plus de 2 passant pendant la même période de 5,5 à 2,5 millions d’exemplaires.